(...)
c’est pourquoi le poète
contemple l’univers
mais n’oublie ce qu’il est
laisse toujours
une porte entr’ouverte
sur la faille du dedans
où s’engouffre
la rumeur d’horizon
se tenant près
des lèvres du présent
comme on colle l’oreille
à un coquillage
écoutant atonale
la mélopée lointaine
qui en sourd
traverse la peau
parcourt les nerfs
(...)
Stéphane Juranics