quel exil ravalant les quartiers d’abîme
et ces rues ces visages débaptisés de temps
la rancœur des pierres
la dédicace des lierres
un instant toujours les mains savent
mains sépulcres des phrases
« Qu’il évoque les pentes de la Croix-Rousse ou le centre de rétention administrative de l’aéroport Saint-Exupéry, le jeune poète cisèle une forme fragmentaire très libre, travaillée jusqu’à l’os, et remarquablement "impliquée".»
Anne-Caroline Jambaud, libelyon.fr, 13 mai 2009.
« Stéphane Juranics mérite qu'on s'arrête sur ses mots de lune et d'étoiles, d'exil et d'abîme, d'espérance et d'effroi. Qu'on médite, Dans l'écrit du monde, sur ces fragments d'existence tout juste perceptibles à travers "le filigrane de nos souffles".»
Didier Pobel, Le Dauphiné libéré, 18 mai 2009.
« Laissant lyrisme et symbolisme à
d'autres, l'auteur préfère s'immerger dans notre réalité pour dépeindre les
couleurs d'un monde qu'il est souvent peu aisé de concevoir avec le
verbe. »
Sahkti, critiqueslibres.com, 4
juin 2009.
« Voici des textes frappants par la sincérité vraie (et non pas la
confession), et aussi par la violence. Tels les mots sur Budapest en 56
inspirés à ce jeune poète qui, d'origine hongroise, ne limite pas la
subjectivité au nombrilisme. On a aujourd'hui besoin de cela, hors modes et
hors marchés. »
Francis Pornon, francispornon.fr, 27 mars 2010.
Extraits de courriers à propos de Dans l’écrit du monde
« J’ai lu et relu avec un vif intérêt « Comme l’émeraude ou le quartz », et même si mon avis ne saurait faire autorité, je trouve ce texte vraiment superbe ; il me faudrait citer les passages les plus frappants mais ce serait dénaturer l’ensemble, car quelle plus belle définition de la poésie que celle que nous propose Stéphane ? Merci à lui d’avoir écrit ce texte avec autant de concision et comme taillé dans du cristal. Mais l’auteur n’est-il pas orfèvre en la matière ?… Merci encore. »
Frédéric Benrath (lettre à Olivia Alloyan), 4 avril 2005.
« J’avais beaucoup apprécié ce livre que Thierry m’avait offert. Pour faire simple : à la fois une écriture resserrée et âpre. »
Olivier Rougerie, 22 décembre 2016.